Organisation du travail
Après avoir vu la définition et les enjeux de l’organisation du travail, nous allons maintenant voir comment celui-ci a évolué, depuis l’organisation scientifique du travail jusqu’aux différents modèles qui existent comme le triple Ba et le modèle de la servuction.
1. Du taylorisme au fordisme
L’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor est à l’origine de l’organisation scientifique du travail (OST) qui est en fait une prolongation et une amélioration de la division du travail, et qui a pris naissance vers 1880, avec le développement de la production industrielle.
L’O.S.T part du principe que l’efficacité passe par la décomposition et l’optimisation de chaque tâche. Ainsi, son but est d’accroître la productivité dans les usines et pour cela il est nécessaire d’opérer une double division du travail.
D’une part une division verticale des tâches fondées sur la séparation entre la conception et l’exécution (la direction donne les consignes, les ouvriers doivent les appliquer) donc organisation pyramidale. Le savoir des ouvriers devient la possession de la direction des entreprises. D’autre part une division horizontale des tâches reposant sur la parcellisation des activités et la spécialisation des ouvriers attachés à leur poste fixe ainsi qu’à une opération élémentaire.
Après le taylorisme, le travail à la chaîne (le fordisme) est apparu avec Henri Ford continuateur de Taylor qui crée une société de production de véhicules au début du 20ème siècle. Ainsi, il cherche à faire de l’automobile un produit de masse, donc il introduit la standardisation dans le processus de production, ainsi qu’une politique de salaires élevés visant à stimuler la productivité des ouvriers.
Et, Il instaure la parcellisation du travail et la mécanisation dans son entreprise, en effet Ford emploie de plus en plus de machines.
Vers les années 70, le modèle fordien s’épuisera, et on constatera un éclatement