organisation theorique
L’entreprise
dans la théorie économique s’intéressant à la firme en tant que telle, il fallait considérer des travaux en marge de la théorie économique standard.
En marge de la théorie économique standard : trois approches de la firme
Berle et Means : la « révolution managériale »
Agent économique central, l’entreprise a paradoxalement longtemps été réduite dans la théorie économique à un agent individuel maximisant mécaniquement son profit. Jusqu’à il y a peu, seules des analyses en marge de l’approche dominante se sont intéressées à son organisation, sa
« gouvernance » ou ses fonctions.
Après un rappel de ces travaux fondateurs, Olivier Weinstein fait le point sur les théories récentes de l’entreprise.
Si une nouvelle analyse dominante s’est construite autour de la conception de la firme comme « nœud de contrats », des approches alternatives telles que la firme comme « système de compétences » se sont développées en parallèle.
C. F.
L
’entreprise n’a occupé, jusqu’aux années 1970, qu’une place très marginale dans la tradition dominante des enseignements économiques. Qu’il s’agisse de la théorie de l’équilibre général, des théories des marchés ou de la plus grande partie de l’économie industrielle, la firme est réduite à peu de choses : une « firme point », c’est-à-dire assimilée à un agent individuel, sans prise en considération de son organisation interne, et une
« firme automate » qui, supposée parfaitement rationnelle comme tout agent économique, ne fait que transformer, de manière efficiente, des facteurs de production en produits et s’adapter mécaniquement à des contraintes techniques et des environnements donnés. Cette vision de la firme se comprend relativement à ce qu’a été pendant longtemps l’objet central de la microéconomie : l’étude des marchés et des mécanismes de prix. Pour trouver des analyses
Une première analyse majeure de l’entreprise se trouve
chez