Origine de l’esclavage

À l’époque, l’esclavage est né de la pitié du peuple. En effet, pour que les prisonniers ne soient pas tués, le peuple a voulu en faire des esclaves et leur permettre ainsi la vie sauve.
Malheureusement, on ne peut dire que cette loi leur a été utile, même si le maître lui donnait de la nourriture. Il faudrait donc réduire à l’esclavage seulement les personnes n’ayant pas les moyens de subsister à leurs besoins. Seulement, les maîtres n’en voudraient pas car ceux-ci n’obtiendraient pas les biens de leurs esclaves puisqu’ils en auraient peu voire pas du tout.

La loi de l’esclavage est donc contre les criminels Ensuite un droit naturel a voulu que les enfants, dont le père esclave n’a pu leur offrir de la nourriture, deviennent à leurs tours esclaves. Outre le droit naturel, l’esclavage est aussi contre les droits civils. Les esclaves n’étaient pas considérés comme des personnes à part entière, ne font pas partie de la société, et donc, les lois civiles, s’adressant à la société, n’auraient pas d’impact sur eux.

Un homme libre ne peut pas se vendre car la liberté a un prix, ses biens iraient au maître, l’esclave ne recevrait rien puisque le maître ne donnerait rien.

« Vendre sa qualité de citoyen est un acte de telle extravagance, qu’on ne peut la supposer dans un homme. Si la liberté a un prix pour celui qui l’achète, elle est sans prix pour celui qui la vend » (Montesquieu, livre XV/II)

Montesquieu veut faire comprendre que si un homme n’a pas de prix, il a une dignité, et donc on ne peut le vendre comme un objet, que cela va contre la nature humaine.
Alors qu’Aristote tente de prouver qu’il y a des esclaves par nature. Montesquieu lui va contre cette idée. Pour lui, tous les êtres humain naissent égaux, et donc, à part les pays où l’esclavage est fondé sur une raison naturelle, ceci est contre la nature.
L’esclavage vient aussi du mépris, de l’arrogance d’une nation envers une autre à cause de la différence des