Oscar et la dame rose
La religion tient une grande place dans les romans d’Eric-Emmanuel Schmitt, un écrivain français de 47 ans. On peut le constater dans l’une de ses œuvres, Oscar et la dame rose; Oscar étant un garçon de dix ans atteint de la leucémie n’ayant aucun espoir de survie après une opération échouée. Mamie-Rose l’accompagne dans ce qui est peut-être ses 12 derniers jours de vie. Cet écrit fait beaucoup réfléchir sur la vie, un thème commun à chacun. Les lignes qui suivent portent sur deux aspects de la vie imprégnés dans ce bouquin. Il sera d’abord question de la confiance puis de l’amitié que portent Oscar et Mamie-Rose l’un pour l’autre.
Examinons d’abord le lien de confiance qu’attribue Oscar à sa dame rose. Tout au long de l’histoire, on sent qu’elle est la seule à qui il peut vraiment se confier en toute franchise; elle a entendu lorsqu’il lui a parlé de sa mort et elle n’a pas fui le sujet. En effet, Mamie-Rose est la première à avoir compris qu’on ne peut pas mentir à un enfant qui sait qu’il va mourir. Face à l’incompréhension qu’il ressent envers ses parents, il adopte d’une certaine façon sa dame rose comme seconde mère, une mère qui a toujours une bonne solution comme on peut le remarquer dans l’extrait suivant : « Je déteste mes parents.(Oscar) Alors déteste-les très fort.(Mamie-Rose) C'est vous qui me dites ça, Mamie-Rose?(Oscar) Oui. Déteste-les très fort. Ça te fera un os à ronger. Quand tu l'auras fini, ton os, tu verras que ce n'était pas la peine. Raconte tout ça à Dieu et, dans ta lettre, demande-lui donc de te faire une visite.(Mamie-Rose) »[1].
C’est après avoir lu plusieurs passages comme ce dernier que l’on comprend que si Oscar n’avait pas eu tant confiance en Mme Rose, il ne serait pas mort aussi victorieux; elle l’a aidé à se réconcilier avec lui-même et avec ses parents, à avouer son amour à Peggy Blue et à sauver son docteur qui sombrait dans l’impuissance de ne pas avoir réussi à le guérir. Avec ses mots si familiers