Oscar Wilde Romancier, poète, dramaturge, nouvelliste et essayiste irlandais
Né en 1854 à Dublin Décédé en 1900 à Paris Oscar Wilde est certainement l’auteur le plus représentatif de la fin de siècle dans la sphère anglophone. Partisan du décadentisme et de l’esthétisme, il n’admet pas que quoi que ce soit interfère avec l’art et la beauté.
Ses manières de dandy exubérant et son anticonformisme choquent, et les réactions à son encontre peuvent être très virulentes.
En 1895, il est condamné …afficher plus de contenu…

Et ses villégiatures s'étaient passées dans l'épouvante, à trembler qu'un autre œil que le sien ne vit l'affreux prodige. Ce portrait avait jeté sur ses passions un voile de mélancolie et assombri, de son seul fantôme, bien des moments de joie. Il avait été pour lui comme une conscience. Oui, une vraie conscience. Sa destruction s'imposait.» « Pourquoi même l'avait-il gardé si longtemps ? La question directe et ouverte ouvre une analepse : elle interroge, au plus-que-parfait le passé . « Il avait pris plaisir autrefois à en observer les changements, à le regarder vieillir.» Le retour en arrière est confirmé par le plus-que-parfait et l'averbe de temps « autrefois » : le passé lié au « plaisir » est …afficher plus de contenu…

Conclusion : Ce récit s'inscrit bien dans la thématique de la « Création, destruction », comme La Peau de chagrin de Balzac. En effet, l'expression fantastique met en jeu des thèmes philosophiques comme l'expression du libre arbitre, (les choix faits par l'individu ne sont jamais sans conséquence, sa liberté n'est que relative et contrainte). Et, ici, le dédoublement qui mène au Mal pose la question : .
L'Homme peut-il exaucer ses rêves sans morale ? ou encore le refus de la perte de la beauté va -t-il obligatoirement avec une perte de son moi profond, de sa spiritualité de ses valeurs morales