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Titre/date/sujet/résumé

OSAMA, tourné à Kaboul entre 2002 et 2003, pendant l’agonie du régime des talibans, porte un regard sur le totalitarisme religieux observé du point de vue de la femme, et plus particulièrement de l’enfance. Ce film a reçu de nombreuses récompenses.
L’action se situe au début de la prise de pouvoir par les talibans. Une jeune fille de douze ans vit avec sa mère et sa grand-mère. La mère est un médecin qui n’a plus le droit d’exercer en raison des interdits imposés par le nouveau régime, de même qu’elle ne peut plus sortir de chez elle sans compagnon « légal ». Son mari et son frère étant décédés, il faut absolument trouver une solution pour survivre. C’est pourquoi un soir, partant d’un conte, la grand-mère suggère de changer l’apparence de la fillette. Les cheveux de la petite sont coupés. On la déguise en garçon. Elle peut alors travailler : elle est recrutée chez un laitier, ancien compagnon d’armes de son père. Mais qui dit garçon dit aussi école coranique et embrigadement. Très vite, l’ignorance de la jeune fille, sa voix, sa peur palpable déclenchent des doutes. Malgré la protection d’Espandi, le jeune mendiant rencontré lors de la manifestation du début du film, et qui lui trouve son prénom masculin, Osama, on sent bien vite que la vérité va éclater et le piège se refermer.

Auteur, courte biographie
Siddiq Barmak, né en 1962 non loin de Kaboul, a étudié le cinéma à Moscou. Lors de la guerre contre les soviétiques, il combat aux côtés du commandant Massoud, et lorsque le régime taliban s’installe, il s’exile au Pakistan. De retour au pays, il tourne OSAMA, son premier long métrage, et participe à de nombreuses actions caritatives, notamment en faveur des enfants et des jeunes cinéastes afghans.

Contexte
L’action se place dans le début du régime taliban, totalitaire et répressif, qui, sous couvert de la religion, impose à chacun la terreur. Les femmes sont