Ousmane sow
En 1965, il retourne au Sénégal et crée le service de kinésithérapie de l'hôpital Le Dantec, puis revient en France en 1968, et ouvre un cabinet privé à Montreuil[2].
En 1984 il décide de retourner au Sénégal et d’y ouvrir un cabinet privé de kinésithérapie qu’il abandonne ensuite, à l’âge de cinquante ans pour se consacrer entièrement à la sculpture. Il finit de mettre au point une technique très personnelle. Sur une armature faite de métal, de paille, de toile de jute et d’autres matériaux, il modèle ensuite son sujet en étalant une pâte de sa composition faite de terre et minéraux mélangés à divers produits et longtemps macérés, qu’il a mis des années à mettre au point et dont il garde jalousement le secret.
En 1988, il expose pour la première fois sa série Nouba qui lui a été inspirée par les photos de Leni Riefenstahl, au Centre culturel français de Dakar. Les années suivantes, il n’arrête plus d’exposer. Un peu partout en France d’abord, en Allemagne, au Japon, en Amérique, au Sénégal, en Belgique, en Italie ensuite.
En 1999, l’exposition de ses œuvres, dont la série Little Big Horn, sur le Pont des Arts, à Paris est visitée par trois millions de personnes, achevant de lui apporter la reconnaissance du grand public après celles des milieux