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«Tous les assassins ont un dessein, une symétrie dans le mal perpétré aux victimes, une forme précise qui leur procure de la satisfaction, de l’orgueil. Le plus difficile est de comprendre leur vision. Je pense que le tueur a déjà planifié sa mort : elle fait également partie du dessein.»
- Le Chuchoteur, Donato Carrisi
«Pourtant, les gens voulaient croire à cette histoire. Le criminel était trop ‘’normal’’ pour être un monstre. Trop semblable à eux. Paradoxalement, l’idée qu’il y ait quelqu’un d’autre derrière lui, un être encore mystérieux, un vrai monstre, les rassurait. Nous les appelons monstres parce que nous les sentons loin de nous, et donc nous les voulons ‘’différents’’. Au contraire, ils nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l’idée qu’un de nos semblables est capable de telles atrocités. En partie pour absoudre notre nature. Les anthropologues appellent ça la ‘’dépersonnalisation du coupable’’ et cela constitue souvent le principal obstacle à l’identification du coupable. Car un homme a des points faibles et peut être capturé. Pas un monstre.»
- Le Chuchoteur, Donato Carrisi
«L'homme doux, toujours souriant et moralement intègre qui ressortait des descriptions des amis et connaissances du criminel. Un masque parfait. Pratiquement toutes les fois où on arrête un criminel en série, ses voisins et ses proches tombent des nues.»
- Le Chuchoteur, Donato Carrisi
«Il a voulu prouver quelque chose. Qu'il est le plus malin, par exemple. Il est évident qu'il s'agit d'un égocentrique, d'un homme souffrant d'un trouble narcissique de la personnalité. Selon le criminologue, leur homme avait utilisé les cadavres des six fillettes comme des indicateurs. Il les avait placés dans des lieux spécifiques pour révéler les horreurs dont il avait connaissance. Ils avaient supposé qu’il était une sorte d’associé occulte de ces criminels et que tous l’avaient rencontré durant leur vie. ‘’Ce sont des loups. Chaque