Pages personnelles
Un tableau : Les vanités de Champaigne
Les vanités à été peint en 1644 par Champaigne. Ce tableau fait parti du mouvement des vanités c’est-à-dire l’illustration de manière symbolique, le thème philosophique de l’impermanence de l’homme (« souvient toi que tu va mourir ») qui apparait au début du XVIIème siècle aux Pays-Bas. Ce tableau et composé d’un vase contenant une tulipe symbole de la vie, d’un crâne humain qui lui est symbole de l’Homme ou de la mort. Ainsi qu’un sablier qui est quand à lui le symbole du temps qui passe. Ce tableau montre la vie (la tulipe) avec le temps qui passe (le sablier) et ce que l’homme va devenir (le crâne humain). Les vanités permettent de prévenir les Hommes sur le sort qui va leur arriver. Les vanités font le lien avec la séance 3.
Un document technique : La biographie de Charles Baudelaire
Charles Baudelaire, est né en 1821 à Paris, il est orphelin de père à l’âge de six ans, solitaire et mélancolique, il voue une haine tenace à son beau-père, le général Aupick. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis Le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il fait un voyage à l’île Bourbon (qui est aujourd’hui la Réunion), qui l’éveille à la poésie de la mer et de l’exotisme. A son retour en 1942, il mène une vie de dandy, oisive et luxueuse, grâce à l’héritage paternel qu’il dilapide rapidement et écrit ses premiers textes. C’est alors qu’il rencontre l’actrice Jeanne Duval, qui restera sa compagne jusqu'à sa mort. Peu intéressé par le politique, il devint critique d’art et littéraire en 1844 car sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Il traduit l’écrivain américain Edgar Allan Poe, dont il salue le génie, et rencontre Apollonie Sabatier, à laquelle il voue une adoration platonique. En 1857, paraît le recueil Les Fleurs du mal, aussitôt censuré. Baudelaire est attaqué par la justice pour immoralité et est