Paiement mobile
Si l’utilisation d’un téléphone pour procéder à l'achat d'un bien ou d'un service se démocratise, le paiement mobile recouvre des réalités disparates…
La première consiste à utiliser son téléphone comme support de paiement de proximité dans les boutiques physiques, grâce à un système (puce ou autres) embarquant la technologie Near Field Contact (NFC), qui permet de régler ses achats « sans contact ». Malgré des expérimentations grandeur nature et quelques effets d’annonce retentissants, force est de constater que nous sommes encore loin d’une utilisation massive par les consommateurs ni d’un déploiement industriel chez des marchands. Pour l’instant, la technologie « sans contact » NFC a surtout démontré sa valeur, et trouvé son marché, dans le domaine de la gestion d’accès, notamment grâce au pass Navigo, utilisé dans les transports en commun en région parisienne.
La seconde est née de la multiplication des téléphones dits « intelligents » (smartphones) et des tablettes tactiles : le mobinaute accède à une e-boutique via le navigateur intégré de son terminal ou via une application mobile dédiée, et règle ses achats, soit avec des moyens classiques de paiement (ex. carte bancaire), soit avec des solutions de paiement dédiées à ces terminaux (ex. SMS, portefeuilles électroniques…). Cette deuxième facette du paiement mobile n’est, ni plus ni moins, qu’une déclinaison du e-commerce sur d’autres terminaux que le classique PC.
La troisième utilisation est émergente, et fait en quelque sorte converger le paiement à distance et le paiement de proximité : les smartphones ou tablettes sont désormais utilisés dans certaines enseignes pour améliorer la relation client et fluidifier l’achat avec un paiement hors caisse, comme par exemple dans les Apple Stores ou les Starbucks Coffee aux