Le Palais de la Méditerranée

Avec le paquebot « Normandie » le Palais de la Méditerranée est le seul monument moderne réussi par la France de l’entre-deux guerres et l’une des œuvres collectives qui l’honorent le plus » Jules Romains

Bibliographie:

-Mémoire la vie culturelle Niçoise à travers le Palais de la Méditerranée. 1946-1965: sous la direction de Ralph Schor. Allison Bruno
- Bovis-Aimar (Nadine), Le Palais de la Méditerranée, un défi des Années folles, Nice Historique 1993 n°4
-Le Breton (Graziella), Nissim (Alain), Nice 1930. De la Promenade au Palais, Nice Historique 1993 n°4

Lorsqu’on évoque Nice, on pense en premier lieu à son site et à son climat don au tourisme qui en découle. Cette vocation d’accueillir les gens s’est révélée dès le XVIII° s. avec l’apparition des hôtes anglais qui viennent passer l’hiver à Nice. Ce tourisme se développe essentiellement grâce à l’arrivée d’une nouveauté technologique en 1864, à savoir le chemin de fer. La fin du XIX° s. et le début du XX° s. marque d’ailleurs l’apogée de la villégiature d’hiver. Nice est donc célèbre pour sa saison et sa vie mondaine qui en dépend pour ses fêtes qui s’y déroule régulièrement, chronologiquement on est dans une période qui s’appelle la belle époque.

C’est donc à cette période que l’on voit se construire dans toute l’Europe des palaces pour recevoir les hôtes saisonniers et aristocratiques qui affluent de toute l’Europe. Mais la grande guerre fait brusquement s’achever cette période, cependant, Nice conserve toujours sa fonction d’accueil mais ceux sont les blessés qui se « déversent » dans les grands palaces transformés en hôpitaux. La fin de ce conflit mondial ramène les hivernants qui vont devenir petit à petit des estivant. Nice retrouve peu à peu son cosmopolitisme, désormais ce ne sont plus les aristocrates mais la clientèle capitaliste qui afflue à Nice. La concurrence de grandes stations balnéaires françaises comme Biarritz et Deauville et les cités de la