Formation et premières années[modifier] À 13 ans, il est inscrit par son père pour six ans dans l'atelier de l'architecte et sculpteur Bartolomeo Cavazza da Sossano à Padoue. En avril 1523, Palladio s'enfuit à Vicence, mais il est contraint d'y revenir pour rupture de contrat. Un an plus tard, il s'inscrit à la corporation des sculpteurs de Vicence. En 1537, il est appelé comme maître d’œuvre par le Comte Giangiorgio Trissino pour diriger le chantier de la villa Cricoli. Trissino est un poète, philosophe, lettré et diplomate au service de la curie romaine, c’est un humaniste, expert d’art militaire et passionné d’architecture. C'est Trissino qui donne le surnom de « palladio » à Andrea, avant cela on l'appelait Andrea di Pietro. Trissino fait admettre Palladio dans le cercle humaniste de Vicence, l’Académia Olympica. L'influence de Vitruve et de l'antiquité[modifier] Giangiorgio Trissino, auteur de l’ouvrage épique et poétique L’Italia liberata dai Goti, fait connaître à Palladio les ouvrages de Vitruve et d'Alberti, et pousse Palladio à se perfectionner dans les Arts libéraux et l’humanisme. Trissino et Palladio font, en 1541, un premier voyage archéologique à Rome où ils approfondissent leur connaissance de l’art de bâtir Antique. Après ce premier voyage, Palladio revient à Vicence où tout en exerçant son art il approfondit son étude de Vitruve. Il retourne plusieurs fois à Rome en 1545, 1547 et 1549 pour perfectionner ses relevés qu’il précise et confronte avec les écrits de Vitruve. Outre Vitruve dont il est un lecteur attentif, Palladio fait aussi référence à de nombreux auteurs latins tels que Pline, Jules César et à des auteurs qui lui sont plus contemporains comme Leon Baptiste Alberti ou Vasari1. Palladio à Venise[modifier]
Basilique San Giorgio Maggiore (Venise)
À partir de 1550, malgré la disparition de Giangiorgio Trissino et de Paul III, la renommée de Palladio s’étend à Venise où il dirige la construction de la