Palo alto
L’Ecole de Palo Alto désigne un groupe d’hommes qui ont travaillé ensemble autour de théorie de la communication et de la relation entre les individus.
Dénomination trompeuse, car il n’y a jamais eu d’école proprement dite, le terme désigne simplement des chercheurs ayant travaillé ensemble dans la petite ville de Palo Alto près de San Francisco, à partir de 1950.
Ce courant de pensée et de recherche est à l’origine du mouvement de la thérapie familiale et de la thérapie brève. Parmi les principaux fondateurs de ce courant, on trouve Gregory Bateson, Donald Jackson, Jay Haley et Paul Watzlawick.
Ces travaux se tournent alors en particulier vers l’étude des communications dans le « système famille » et sur l’aspect non verbal de la communication.
Bateson et son équipe bousculent les modes de pensée traditionnels et jettent les bases de la psychologie moderne.
Dans un retentissant article intitulé « Vers une théorie de la Schizophrénie », ils proposent une vision interactionnelle de la « maladie mentale » qui ouvre la voie à la thérapie familiale et systémique. Ce sont les fondements mêmes de notre conception de l’homme qui sont ébranlés puis reconstruits sur les concepts issus de la cybernétique (science des systèmes) et de la théorie des systèmes : information, contrôle, feed back, paradoxes…
Thérapie familiale Se fonde sur un principe simple qui est de ne pas considérer l’individu d’une manière isolé mais de le considérer dans le cadre de sa famille, de sa relation avec ses parents, ses frères et ses sœurs. Plusieurs types d’approches pour la thérapie familiale comme notamment l’approche systémique qui se fonde sur ce principe phare qui est la famille comme système de relation.
L’influence de la « première cybernétique » sur l’Ecole de Palo Alto s’est traduite par le fait que le thérapeute ne considère plus son patient comme un individu isolé sur lequel il devrait poser un diagnostique psychiatrique mais s’intéresse