Panama paradis fiscal économie
Depuis 1930, le Panama (Amérique centrale), est un pays refuge pour l'évasion fiscale. Le pays est classé en 14ème position en matière d'opacité financière. La Suisse, étant le premier paradis fiscal mondial. Numéro un donc d'une liste de 73 Etats dont le degré de secret bancaire et le niveau des transactions financières illicites ont été scrutés par The Tax Justice Network (réseau mondial pour la justice fiscale), une organisation indépendante.
Pierre Ubrain, détenant deux société au Panama, le service d’études du PTB s’est penché sur les sociétés panaméennes détenues par de grands noms du capitalisme belge comme De Spoelberch (AB Inbev), Velge-Bekaert, Emsens, Saverys, Boël...
S'évader fiscalement au Panama ? C'est donc le bon plan...
La législation bancaire et commerciale est axée sur un ‘’secret bancaire’’. Il existe une zone (Colon, à l'extrémité du canal atlantique) où, les non-résidents profitent d'une totale absence de taxation des revenus, tandis que les sociétés n'ont aucune obligation de fournir leurs comptes. Il est aussi possible d'installer un siège de société sans imposition sur le salaire des expatriés. Enfin, il existe des véhicules financiers adaptés aux activités des groupes et des particuliers non résidents : la « société offshore » et la « fondation offshore ».
Monter une société offshore là-bas, c'est simple comme bonjour et accessible à toutes les bourses. Il est possible d'en créer une directement depuis certains sites internet, pour seulement 1.090 $ (environ 830€).
Conclusion : oui, le Panama est bel et bien un paradis fiscal pour nos grandes fortunes belges, suite à plusieurs fraude internationale.
Avis personnel :
Je trouve que plutôt que de fouiller dans les poches des travailleurs, le gouvernement aurait mieux fait de suivre l’alternative fiscale, la taxe sur les millionnaires. Une mesure à laquelle quatre Belges sur cinq sont favorables. Car plusieurs sondages ont été éffectué