Pangloss
En étudiant l’origine radicale des choses, Leibniz affirma que Dieu avait opté pour qu’il y eut « quelque chose plutôt que rien », et qu’il créa un monde dans lequel se réalisait le « maximum de possible » et que « tout était pour le mieux ». Afin de critiquer cette théorie de l’optimisme providentialiste, Voltaire met en jeu dans son récit le personnage de Pangloss, un philosophe enseignant ces théories dans le château de Thunder-ten-tronckh. Nous nous proposons donc de vous présenter le personnage sous ses différents aspects. Tout d’abord nous verrons comment le personnage de Pangloss est présenté, puis dans un second temps nous verrons que Voltaire à donné un côté magique à son personnage. Enfin nous terminerons par la présentation de la théorie de Pangloss.
Pangloss est un philosophe enseignant ses théories à deux élèves, Candide et Cunégonde, dans le château de Thunder-ten-tronckh. Le personnage est pédagogue. En effet, Candide dans le premier chapitre pense que son précepteur est le plus grand philosophe du monde, et qu’assister à ses cours est sans doute le quatrième bonheur le plus important, cela montre bien qu’il sait être un bon enseignant. C’est aussi un érudit qui ne manque pas d’illustrer ses paroles par de nombreuses références historiques, comme lorsqu’il énumère les souverains assassinés lorsqu’il parle du danger des grandeurs souveraines. Il est aussi présenté comme un bon vivant, galant aussi bien avec les jolies jeunes filles qu’avec les vieilles dévotes. C’est aussi est un personnage apprécié par les autres personnages. En effet, au début de l’œuvre Candide ne manque pas de son précepteur sauver alors qu’il est malade. Le philosophe est attachant aussi bien pour les personnages fictifs que pour le lecteur. Mais Pangloss est aussi un personnage borné, qui ne peut envisager avoir tort. Le personnage reconnait bien son défaut « je suis philosophe et il ne me convient pas de me dédire ». Le précepteur reste le seul, de tous les