RABELAIS : Eloge du pantagruélion

Intro: Publié en 1546
En quoi la parodie dee l’éloge du Pantagruélion s’inscrit-elle dans une vision humaniste ?

I) Eloge parodique :

Cet éloge met en évidence les caractéristiques dominante du pantagruélion.
Pantagruel veut louer. Il veut que le lecteur reconnaisse la justesse de son discours. Il affirme qualités et vertus du chanvre
Progression de l’éloge
Indispensable « sans elle », « au moyen de ».
Raisonnement progressif et inductif avec ces 2 anaphores
Conditionnel = potentiel
« sans » + §1 voc péjoratif pour amplifier les bienfaits
§2 négation sur la grammaire « ne porterait pas »
§3 questions rhétoriques
§4 indicatif = réel + gradation qui montre que l’herbe est utile dans toutes les classes sociales
§5 « Je dirais plus » = renforcement , voc valorisant « Je m’ébahis » = application concrète du début du texte puis §5/6 élargissement avec l’humainité (découvertes)
« baillé par la nature »= allégorie ton enthousiaste = osmose entre les peuples
Tout est mélé (artik / antartik et céleste / marin)
Burlesque car décalage entre l’objet décrit et l’expression soutenue (registre de langue).

II) Limites de l’éloge paradoxal = vision humaniste

C’est une prosopopée (parole à un dieu, objet)
Référence dans l’antiquité (« dieux olympiques »)
Voc péjoratif pour le progrès humaniste quand ces progrès ne respectent pas la morale humaniste, reconnaissance divine.
Texte ancien et texte sacrée (Adam et Eve)

Négation renforcée par comparatif (« plus pénible que »)
Limite actuelle = signes célestes zodiacaux
Accumulation montre une partie de texte enthousiaste
Rabelais rappelle qu’il ne faut pas désirer la place des Dieux
Foi dans le progrès humain mais limite = pouvoir de la divinité.
Dernière phrase discours narratif : Rabelais résume le progrès de l’être humain. Progrès sans appel car phrase très courte.

Conclusion :
Eloge paradoxal dans une vision humaniste
Rapprocher de la vision positive ou