Pantagruel - chapitre 8
Gargantua écrit une lettre à son fils, Pantagruel, qui est à Paris, pour lui donner quelques conseils. Pantagruel est très intelligent et son père veut qu’il profite de cela pour bien se former. Gargantua commence à parler de son admiration en Dieu et de l’héritage des pêchés dans les familles, jusqu’à le jugement final. Tout de suite il commente l’immortalité de l’homme face au corps, et juste après il commence à parler de son vrai but : la formation de son fils. Il lui dit que comme il va mourir, il veut le voir « une seule fois dans sa vie » très bien formé car il a tous les moyens pour acquérir une très bonne formation. Gargantua admire le nouveau système éducatif et il fait une critique le système de son époque, et exactement pour cela il veut que son fils apprenne toutes les choses possibles, surtout le savoir politique. Il lui conseille aussi, après avoir beaucoup étudié, d’apprendre la chevalerie, et surtout qu’il soit un bon homme puisque quand il meure, il devra accepter la parole de Dieu ; une autre fois il parle du jugement final. Et finalement Gargantua finit par lui indiquer comment traiter les personnes.
Rabelais écrit en moyen français, donc on va faire une traduction en français moderne et en espagnol du texte choisi.
Voici en français moderne :
« Pour parfaire et consommer cette entreprise , il te peut assez souvenir comment je n’ai rien épargné ; mais je t’ai secouru ainsi, comme si je n’avais pas d’autre trésor en ce monde que l’espérance de te voir accomplit et parfait une fois dans ma vie, aussi bien en vertu, en noblesse de cœur et en sagesse comme un tout savoir signe d’un homme libre et noble de cœur, et après ma mort te laisser ainsi : comme un miroir représentant la figure de moi ton père, si excellent et de tel fait comme je souhaite, sinon dans tes actes, du moins dans tes intentions. Mais encore que mon feu père, Grandgousier, présent encore dans toute ma mémoire, a consacré tout son effort à