Pantagruel
Beaumarchais y remet en scène les principaux personnages de sa pièce Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile (1775) : le barbier, Figaro, le comte Almaviva et Rosine, appelée maintenant la Comtesse. Bartholo, autre personnage essentiel du Barbier, joue un rôle beaucoup plus secondaire. Deux ans après sa première représentation, la pièce a été adaptée en opéra par Mozart et Lorenzo da Ponte sous le titre Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro).
Une troisième pièce viendra clore la trilogie en 1792 : L'Autre Tartuffe ou la Mère coupable.
Rabelais exprime dans Pantagruel sa vision de l'homme : le gigantisme est très symbolique dans son oeuvre. Sous ce texte structuré, différents thèmes sont dégagés, particulièrement l'éducation, comme en témoigne l'enseignement du héros et la lettre de Gargantua à son fils. Le comique, malgré notre époque différente à la sienne, reste présent ainsi que la guerre. Rabelais critique le Moyen-Âge en n'oubliant pas ses idées humanistes qui placent l'homme au centre du monde, représentées ici par le gigantisme de Pantagruel. Mais ce personnage à la stature effrayante est d'abord un joyeux compagnon friand d'amitié et d'aventures collectives. Bouffonnerie et sérieux, chez Rabelais, ont toujours partie liée. Les péripéties débridées de ses héros lui permettent de s'interroger sur une époque complexe où aucun domaine, éducation, politique, morale et religion, ne peut prétendre échapper au