Pantaguel (1532), rabelais
INTRODUTION Pantagruel (1532) fait partie de l'ensemble d'un œuvre qui veut retracer les exploits de chevaliers appelés Gargantua et Pantagruel. Ce tiers livre et le cinquième complète cette « saga », parodie les romans de chevalerie du Moyen Âge. Ces romans sont écrits sous le signe du vis/comica (pouvoir de faire rire). La préface de Rabelais indique que, bien que sous le couvert du registre comique se cache une étude sérieuse des coutumes humaines de la société. Le texte est un extrait de la dernière partie d'un longue lettre destiné à pantagruel (fils de Gargantua : L'expéditeur).
I. Un genre épistolaire (communication Gargantua → Pantagruel)... Registre épistolaire : genre littéraire qui regroupe tous les documents de correspondance écrite entre deux personnes (le plus connue est la lettre).
Genre épistolaire :
Un respect des codes précis de la lettre (respecter : ma date, les formules d'appel, les formules finales, la phrase d'introduction et la signature) ; formule d'appel : Gargantua → Pantagruel « mon fils » (L.19), formule finale « Mon fils, la paix et la grâce du Seigneur soient avec toi, Amen. » (L.61) (cette phrase est comme un P.S). La date « 27 mars » (L.62), La signature « ton père, Gargantua » (L.63-64).
Un émetteur et un destinataire identifiables, sans ambiguïté : pronom personnel et possessif de Gargantua (celui qui parle) « je » (L.5), « mon » (L.13), « mon fils » (L.19), « ma maison » (L.45), « vers moi » (L.60).
Pronom personnel possessif de Pantagruel (celui à qui s'adresse la lettre) « ta jeunesse » (L.19), « tes études » (L.20), « ton précepteur » (L.20), « tu te fais grand » (L.42-43), « toi même » (L.57).
Un niveau de langue adapté au destinataire (le rédacteur de la lettre n'emploie pas les même mots ni les mêmes tournures de phrase selon son lecteur) : vocabulaire de la famille « mon fils » (L.19).
Un prise en compte de la communication (l'émetteur doit tenir compte du délai de transport du