Paolo bettini
Commençant sa carrière comme équipier de Michele Bartoli, un des principaux spécialistes des classiques de la fin des années 1990, il profite de la blessure de ce dernier, en 2000, pour remporter une première fois la doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège. À partir de cette période, les relations entre l’élève et le maître s’enveniment, et leur rivalité culmine à la fin de la saison 2001, lorsque Bartoli refuse de servir Bettini lors des championnats du monde et quitte l’équipe Mapei.
Au cours des trois années suivantes, Bettini s’affirme comme le meilleur coureur de classiques au monde, remportant notamment une nouvelle fois Liège-Bastogne-Liège, puis Milan-San Remo. Il gagne les trois dernières éditions de la Coupe du monde, et devient en 2003 le seul coureur à en avoir remporté trois manches la même année. En 2004, il remporte le titre de champion olympique.
À partir de 2005, Bettini, plus souvent blessé, bénéficiant d’un moindre soutien de son équipe Quick Step dévouée à Tom Boonen, obtient des résultats moins réguliers, mais s’illustre par des exploits ponctuels et parfois spectaculaires, notamment en fin de saison. En trois ans, il remporte ainsi deux fois le championnat du monde et deux fois le Tour de Lombardie, avant d’annoncer sa retraite en 2008, à l’occasion des championnats du monde. Parmi les courses d’un jour majeures, ne manquent à son palmarès que les deux principales classiques flandriennes, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, auquel il n’a jamais