Pape clement vii
II fut encore plus ambitieux que son cousin, et n'épargna aucun effort jusqu'à ce qu'il eût réussi à élever sa famille au rang des souverains.
• Il obtint de Charles-Quint le grand-duché de Toscane pour Côme de Médicis, et le mariage de Marguerite d'Autriche, fille naturelle de Charles, avec Alexandre, bâtard de Laurent de Médicis, en le nommant duc de Florence.
• Il obtint ensuite que Catherine de Médicis, fille légitime du même Laurent, épousât Henri II, roi de France.
Tout cela fut le fruit de ses intrigues.
Il accrut notablement le nombre des ecclésiastiques, en approuvant l'institut des chanoines réguliers barnabites, et celui des capucins.
Obligé de montrer des dispositions apparentes pour la réforme, il envoya un légat à la diète de Nuremberg ; mais il trompa tous les princes d'Allemagne, en proposant seulement la réforme des abus du clergé du second ordre, mais très peu la réforme des abus de l'ordre supérieur, et aucun de ceux de la cour de Rome, et traitant d'hérétiques tous ceux qui murmuraient contre les papes et le Saint-Siège.
Les membres de la diète furent très mécontents d'une conduite aussi opposée aux intérêts de la religion catholique, dont la situation empira dès ce moment, et les partisans de la religion réformée s'accrurent considérablement en diminuant les sujets spirituels de celle de Rome.
Clément VII fortifia donc l'oeuvre de son cousin Léon X, contre le catholicisme, par les mêmes motifs de préférer l'agrandissement temporel des papes aux soins spirituels des successeurs de Saint-Pierre.
Clément VII fut un mécène comme son cousin Léon X. On peut évoquer à son actif la protection qu'il assura aux juifs et sa condamnation des conversions forcées dans le Nouveau