Par quels moyens les romanciers parviennent-ils, dans ces extraits, à montrer la réflexion intérieure des personnages ?

1081 mots 5 pages
Par quels moyens les romanciers parviennent-ils, dans ces extraits, à montrer la réflexion intérieure des personnages ?

Dans ces trois extraits, l'auteur parvient à développer un thème de réflexion intérieure, grâce à des champs lexicaux bien précis sur réflexion, C'est ainsi que l'on peut relever dans certains extraits des champs lexicaux tels que le champ lexical de la spiritualité, du retranchement sur soi-même, de l'isolement avec « yeux » « fermés » « rêveuse » « étonnement » « trouble » « l'ombre » « destin » « imagination » « obscure » « éveille » « rêvait » « libre » « réfléchissait » « l'existence » ...
L'auteur parvient à mettre également ses personnages dans des situations où l'on comprend clairement que ce même personnage est dans sa bulle, rêveur, penseur. Comme dans le texte A (Extrait de La vie de Marianne, de Marivaux) où Marianne sort de l'église, rêveuse, pensante c'est alors que, tellement plongée dans ses pensées, elle n'entend pas le carrosse arrivant derrière elle et qui viendra la percuter. Les auteurs de ces textes parviennent aussi à remettre « l'existence » de chacun de leur personnage en question, en les mettant face à leur passé, ou face à une remise en question. Prenons exemple sur le texte C (écrit par Roger Martin du Gard, extrait de Les Thibault) où, de la ligne 12 à 19 Jacques Thibault se remet en question, sur son passé, ses examens. On s’aperçoit qu’il doute. Pour permettre ces remises en question et toutes ces réflexions, l'auteur doit, dans la description des personnages, instaurer une certaine faiblesse morale. Il pourra alors remettre tous les individus qui touchent à son histoire dans la tourmente.

Sujet d'invention

Treize heures, il était treize heures lorsque l’évêque de l'église de Paris, déclara la Messe comme finie. Cette église se trouvait non loin de la ville, mais était pourtant très isolée, elle était dans un patelin plutôt verdoyant, où la nature avait trouvé refuge. Il n'était pas rare de croiser

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