Paragraphe argumenté sur Phèdre
Tout d’abord, le champ lexical de la haine et de la violence (l.47 : « monstre », l.56 : « ta haine », l.49 : « ce monstre affreux »), omniprésent dans le récit et la ponctuation forte (l.48 : « Hippolyte ! ») nous montre à quelle point Phèdre souffre de son amour incestueux.
Ensuite, certaines figures de style tels que les hyperbole (l.49 : « Crois-moi, ce monstre affreux » et l.45 : « d’un odieux amour »), les oxymores (l.56 : « Si ta haine m’emplie d’un supplice si doux ») et les personnifications (l.51 : « Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper ») accentuent la souffrance de Phèdre et la dévoile d’un manière encore plus horrible.
Enfin, Phèdre utilise la troisième personne pour se plaindre et montrer sa haine envers elle-même (l.48 : « La veuve de Thésée » et l.47 : « Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite ») ce qui montre à quelle elle se déteste pour avoir dévoiler ses sentiments envers Hippolyte. Elle se rabaisse même à l’état animal et ne se désigne plus directement après cela.
Dans cet extrait nous montre à quelle point elle à honte et elle souffre de cet amour incestueux et exagèrent ses propos, en utilisant un champ lexical fort et en se désignant comme étant un animal tout en prenant soin de ne pas parler à la première personne.
Thomas Vigier
2nd 7
Extrait n°3 (l.45 à l.59) de la scène 5, acte II de Phèdre