Les fables de La Fontaine sont le fruit d'un travail colossal. Toutes composées et publiées au cours du XVIIe siècle, siècle de vie de leur auteur, les fables sont des récits allégoriques en vers libres qui mettent souvent en scène des animaux. Elles illustrent un aspect ou un trait de caractère des Hommes, de la société. Ces récits sont tous inspirés par une morale. Troisième fable du huitante livre, "Le Lion, le Loup et le Renard" est une fable qui conte les mésaventures que passent successivement le Renard et le Loup à la cour du Roi. Nous allons voir comment La Fontaine met en scène une vengeance. Premièrement, nous étudierons le caractère fou du Lion. Dans un second temps, nous nous pencherons sur la statégie argumentative du Renard. Enfin, nous ferons le rapprochement entre le dernier paragraphe de La Fontaine avec le reste du texte.

Le Renard se montre très habile quant à sa façon de parler. Le Renard est un allégorie d'un personnage rusé et intelligent souvent utilisée chez La Fontaine. On pourrait croire que celui-ci commence son discours en s'inclinant devant le roi avec la réplique "Je crois, Sire, dit-il, qu'un rapport peu sincère, Ne m'ai mépris imputé D'avoir différé cet hommage", mais il dénonce ici implicitement ici implicitement que le Loup entretienne des relations peu charitables avec le Roi. De plus, il montre son assurance auprès du roi dès le premier vers de son discours : "Je crains, Sire, dit-il, qu'un rapport peu sincère,", où il emploie un dodécasyllabe. D'autres part, il n'hésite pas à mentir : "Mais j'étais en pèlerinage; Et m'acquittais d'un voeu fait pour votre santé", chose démentie par ce que La Fontaine écrit précédemment : "Le Renard se dispense et se tient clos et coi »

Mais le Renard ne s'arrête pas là, et tire parti du désespoir du Lion face à la vieillesse : "Même j'ai vu dans mon voyage Gens experts et savants", pour valider ce mensonge et donner un gros espoir il rejette : "Genre experts et savants". Après