Paramount
Zukor, Fox, Laemmle ou Warner, autant de noms qui nous montrent les premiers entreprenneurs à avor saisi l'opportunité d'Hollywood. Ils forment à eux, les nouveaux «nababs» du cinma Hollywoodiens.
Prémice : le logo : En 1914, Hodkinson ou «l'homme qui inventa Hollywood», déjeunait avec Zukor. Lui, qui connaissait bien le cinéma (ce fut l'un des premiers à ouvrir une salle en 1907 à Ogden dans l'Utah), dessina sur le coin de la table ce qui deviendra le logo de Paramount, inspiré des Monts Wasach (montagne dans l'Utah).
Le nombre d'étoiles, 24, correspond au nombre de acteurs/réalisateurs sous contrat à la Paramount. Ce nombre descendra à 22 sans explications précises.
Lors d'une conversation, Adolph Zukor apprend d'Edwin.S Porter que Louis Mercanton, un réalisateur français, veut réaliser un film en quatre bobines mais, que faute d'argent, le projet est sur le point d'être retardé. Zukor voit alors l'opportunité d'assouvir son obsession de long métrage et prend contact avec l'agent américain de Mercaton. Après négociations, Zukor acquiert les droits de distribution du film pour les Etats-Unis pour quarante mille dollars et avance l'argent nécessaire pour la reprise du tournage. Le film terminé, se pose le problème de le diffuser. Adolph Zukor rentre en contact avec Daniel Frohman un producteur et propriétaire de théâtres de Broadway afin de lui proposer d'organiser une projection de «La reine Elisabeth» avec Sarah Bernhardt en vedette. Le film rencontre un grand succès et marque un tournant pour les comédiens de l'époque. Avant «La Reine Élisabeth», il était indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes et voué à disparaitre. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais qu'un tel choix n'est finalement pas déshonorant. Ce revirement d'opinion vis-à-vis du cinéma alimente un peu plus l'ambition d'Adolph Zukor : faire des films avec