Paraphrase du psaume cxlv - françois de malherbe - lecture analytique
Le mot "Vanité" désigne en premier lieu un sentiment d'orgueil. Il peut donc être relié à la morale, contrairement au second sens, qui désigne lui quelque chose de futile, et qui peut donc s'apparenter à la religion -Différence entre choses matérielles et spirituelles-, et à l'Art pictural.
Tout d'abord, concentrons-nous sur la signification de la première phrase. Comme indiqué, c'est le poète qui parle, s'adressant à sa propre âme, sa raison, en la priant de se détourner des choses matérielles. Il les indique par le mot "promesses", et l'utilisation du verbe "espérer" montre que les choses matérielles auxquelles il a cru, ces choses qu'on lui a promis, ne se sont jamais réalisés en accord avec ses attentes. Par un moyen détourné, il indique donc au lecteur qu'il cesse de se concentrer sur le monde tel qu'il existe, pour s'en remettre entièrement au spirituel. Cette idée est d'ailleurs enjolivée par le vers suivant, où il indique à quoi il compare le monde : Un verre et une onde, choses mouvantes, fragile pour l'une, impalpable pour l'autre. Le troisième vers indique la nature réelle de l'onde en question : Il dit ainsi qu'elle ne se calme jamais, et qu'on en sens donc les remous pendant longtemps.
Dans le quatrième vers, il continue la demande formulée au premier vers, en priant son âme de l'accompagner, de cesser de croire en ces choses aussi futiles que sont la vie et les biens matériels, pour se concentrer sur la seule chose immuable et éternelle : Dieu.
Dans la seconde et la troisième strophe, Malherbe explique la vanité de la vie d'un homme, passée à obéir à un seigneur lui aussi mortel. Il précise que le temps est ainsi perdu à obéir et à se rabaisser devant une personne qui s'avère être l'égal de tous, puisqu'elle aussi, à la fin de sa vie, finira six pieds sous terre. Il marque le fait que leur grandeur n'est basée que sur de futiles aspects de la vie, et