Parent
La dyspraxie est une pathologie structurelle, où l’enfant a des difficultés à effectuer des mouvements coordonnés, à se rendre compte de la situation de son propre corps dans l’espace en l’absence de toute lésion organique. Les dyspraxies sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. La dyspraxie visuo-spatiale concerne en plus la coordination occulo-motrice, l’enfant rencontre des difficultés visuo-spatiales Selon Mazeau (Neuropsychologie et troubles des apprentissages, 2005, Masson, p.54) : « Il s’agit bien d’une pathologie dont les répercussions fonctionnelles sont
scolaires ». « Ainsi malgré les efforts souvent inimaginables déployés par l’enfant, devant cet amoncellement de défis à sa pathologie, c’est un jugement de travail « bâclé », négligé qui lui sera renvoyé, générant un grand sentiment d’impuissance et d’injustice » (p.23).
La dyspraxie, un handicap scolaire caché, invisible, auquel l’enfant est confronté depuis la maternelle, concerne 4 à 6 % de la population.
L'enfant dyspraxique : conçoit bien les gestes mais n'arrive pas à les organiser ni à les réaliser de façon harmonieuse, possède souvent un excellent langage est intelligent préfère les jeux symboliques aux jeux de construction et de société est maladroit, lent, n’aime donc pas les jeux moteurs, foot… présente des difficultés en psychomotricité fine : découpage, boutons, lacets, tirette, maniement des couverts, a besoin d’aide pour s’habiller et se laver, bien au-delà de l’âge normal et même lors des repas présente un retard graphique important et durable (dysgraphie), ses dessins sont pauvres et il accède difficilement à l’écriture cursive, toutes ses réalisations motrices ou graphiques sont médiocres, informes, brouillonnes, a du mal à s’organiser dans son travail, a du mal à utiliser une règle, une paire de ciseaux, une gomme. connaît depuis tout petit l’échec scolaire, peut donc présenter de l’anxiété. En cas de