Parentalité
Le concept de développement local est né dans les années 1980, de la prise de conscience suivante : les politiques d’aménagement du territoire (logique d’Etat) mises en œuvre pour corriger les grands déséquilibres géographiques et socio-économiques (logique de marché), ne peuvent trouver leur pleine efficacité qu’en s’appuyant sur une organisation des volontés locales (logique de territoire). Le milieu rural sera le premier à appliquer ce concept, mais dans les années 1990 les villes démontreront quelles en ont autant besoin. Des procédures institutionnelles, comme les « Comités locaux de bassin d’emploi », les « Contrats de ville », où aujourd’hui les « Contrats Urbains de Cohésion Sociale » ; sont nées. Ces structures ont pour caractéristiques communes, d’être assises sur un territoire, un « pays » ou un quartier dont la délimitation vise à définir une entité géographique, culturelle, économique et sociale susceptible de dépasser les organisations administratives traditionnelles (Communauté de Communes…), et d’avoir vocation d’associer tous les acteurs « locaux » : élus, socioprofessionnels, associations, administrations… afin d’améliorer les conditions de vie dans leur environnement immédiat.
Dans ces années 1990, ce concept va s’appliquer dans des villes qui sont, à ce moment là, pensées d’un point de vue économique et urbanistique. En effet, on considère la ville comme un « bassin d’emploi », où l’urbain et remis en question, ne répondant plus aux priorités des trente glorieuses (âge des grands ensembles). Aujourd’hui, en France, on assiste à une prise de conscience quant au rôle et à l’image des villes. Elles ne sont plus vues, essentiellement, comme une ressource économique. Les villes sont aujourd’hui pensées à plusieurs niveaux : économique, urbanistique, social, culturel et environnemental, ce qui enrichi cette notion de développement local, à l’échelle de la ville, en permettant l’introduction de