Parenté entre les êtres vivants actuels et fossiles
I. Notion fondamentale
1) Etablissement de lien de parenté
Toutes les espèces vivantes présentent des caractères communs. Elles les ont hérités d’une espèce ancestrale commune, puis se sont différenciées au cours des temps géologiques en développant de nouvelles fonctions. Les espèces vivantes et fossiles sont donc apparentées.
Les ancêtres communs ne sont jamais représentés par une espèce fossile : ils sont toujours hypothétiques.
La comparaison des caractères homologues macroscopiques, anatomiques, morphologiques ou embryonnaires entre différentes espèces permettent d’établir des relations de parentés.
En comparant ces caractères homologues et en tenant compte de leur état (dérivé ou ancestral), on est en mesure de construire un arbre phylogénétique. Même si des espèces ne sont plus vivantes à l’heure actuelle, il est important de les inclure dans l’arbre (on parle d’espèce fossile).
Le partage d’états dérivés témoigne d’une étroite parenté entre deux espèces, elles auraient donc un ancêtre commun hypothétique partageant ces mêmes états dérivés. Toutes ces espèces font partie d’un groupe monophylétique.
Plus deux espèces partagent de caractères à l’état dérivé, plus leur ancêtre commun est récent.
La comparaison des molécules homologues affine les phylogénies.
2) La place de l’Homme dans le règne animal
La place de l’Homme moderne au sein du monde vivant :
Eucaryote → Vertébré → Tétrapode → Amniote → Mammifère → Primate → Hominoïdé → Hominidé → Homininé
L'Homme est le seul Homininé encore vivant.
L’analyse de caractères homologue permet de situer l’homme dans le règne animal.
L’étude des données chromosomiques révèle que les caryotypes Chimpanzé et l’Homme ne possède qu’un pourcent de différence. De plus, les deux espèces possèdent une organisation sociale et des comportements semblables (culture, communication, hiérarchisation…).
L’Homme et le Chimpanzé possèdent un