Paris, cité en croissance perpétuelle
Tout le monde sait que Paris est la ville de la lumière, de l’amour, de la culture, de l’art et de la mode. Patron entre ses concurrents, tels que New York, Tokyo, Londres et Rome, Paris est âgé sans paraître vieux, et même ancien sans apparaître archaïque. Actuel et non périmé, il a fait face à de nombreux défis afin de pouvoir continuer à servir les vies émerveillés, et entre-autres besoins, les yeux épanouis de quelques 27 millions de visiteurs par an, tout en continuant à témoigner le «métro, boulot, dodo» quotidien de sa population autochtone, qui se trouve à long terme en perpétuelle croissance, malgré sa perte récente et de court terme de 27% de sa population. Mais qui voit Paris comme un échantillon inaperçu de la race humaine, un prototype imperceptible de la ville moderne et l’exemple invisible du progrès démographique et de l’hospitalité ? Paris ne fut pas toujours la ville flamboyante que l’on voit aujourd’hui. Car à présent, on admire les vestiges du passé sans se voir obligé d’égoutter le sang qui a coulé, ou la transpiration qui a sué pour contribuer à la beauté de la ville de Paris du 21e siècle. On ne devrait jamais visiter Paris et apprécier son charme architectural et culturel sans s’arrêter pour réfléchir au coût de son édification. Le problème, à voir, l’obligation de la croissance de Paris n’est point nouveau : Paris a toujours été une «petite ville» qui se vit obligée de comprendre, et a compris, le besoin de s’adapter aux exigences de ses amphitryons, aussi éphémères qu’ils soient, ou eussent jadis été.
Paris, qui en 1800 comptait une population relativement impressionnante de 550.000 habitants, était la sixième ville la plus peuplées du monde, après Londres, Péking, Tokyo, Canton et Constantinople. À ce moment-là, elle devançait Karachi, Moscou et São Paulo, qui depuis lors, l’ont largement devancé, puisque ces trois villes comptent près de 10 millions d’habitants, chacunes, alors qu’aujourd’hui,