Paris, la nuit
Zola comme Baudelaire ou plus tard Apollinaire est un amoureux de Paris et Claude apparaît dans le roman comme un flâneur sans cesse émerveillé par la
Seine et le paysage urbain.
Sujet : les reflets des becs de gaz dans la Seine
a) cadre
spatio : Bords de Seine, les quais du Louvre, les ponts, l'Institut
temporel : nuit d'hiver, ciel brouillé, bise soufflant de l'ouest
b) la composition du tableau
premier plan : la Seine personnifiée : "l'eau vivante des villes"
seconds plans et arrière plans : les plus proches... les plus reculés
autres repères : à gauche... à droite... en haut... au-dessus
perspective et point de fuite : ponts de plus en plus minces qui se rapetissaient ; monuments qui se perdaient
II - Métamorphose du réel par le regard de l'artiste
Le paysage est vu à travers le regard de peintre de Claude qui contemple "la splendeur nocturne". Le thème des jeux de la lumière et de l'eau est un thème
éminemment impressionniste
a) les jeux de l'ombre et de la lumière
la palette du peintre
- noir : noir de suie, redoublement d'ombres
- or : allumé, scintillaient, perles lumineuses, éclairait d'une lueur,étincelles, braises de lumière, flamme, incendiaient de braises, rougeoyant, rouge nuée.
Paradoxalement la nuit met en valeur les lumières.
Claude est sensible aux reflets "réverbération, reflétait" de la lumière et à sa décomposition : "frissonnement d'écailles" due au courant
b) la recréation du monde par l'imagination
- la métaphore de l'incendie : "étincelle, flamme, incendiaient, braise, allumée, " va crescendo jusqu'au mot "volcan" - le monde féérique : "féérie mystérieuse et profonde"
traînée de paillettes.... perles lumineuses...valses derrière les vitres rougeoyantes du fleuve
on a l'impression qu'une fête mystérieuse se déroule au delà de la surface des