paris saint germain
« Je ne me souviens plus exactement de ce qui s'est passé dans les secondes qui ont suivi, racontait-il ensuite. Je crois avoir hurlé pour célébrer ce but et remercier Dieu. » Pour purger sa douleur aussi.
Blessé au genou droit début septembre sous le maillot de la Seleção, David Luiz a serré les dents ces dernières semaines pour tenir sa place. La faute à un tendon rotulien qui grince. « Quand tu joues à haut niveau depuis des années, c'est normal de jouer en ayant des douleurs, minimisait le principal intéressé après le test réussi face à Messi, Neymar et compagnie. Cela fait partie du quotidien de beaucoup de joueurs. Pour ma part, je fais le maximum pour évacuer mes douleurs au genou. Dans quelques jours ou dans quelques mois, cela ira mieux et je serai enfin à 100 % de mes capacités physiques. »
Dans son entourage, la crispation était pourtant palpable dans les heures qui précédaient la rencontre de Ligue des champions. « David ne commence pas dans les meilleures conditions son parcours au PSG, nous confiait-on alors. On l'oblige à jouer tous les matchs parce que Thiago Silva n'est pas là. Il aurait pourtant besoin de se reposer pour guérir complètement. Il se sacrifie pour le bien de l'équipe. »
Il faut croire que le corps d'un champion possède des ressorts insoupçonnés. Contre le Barça, David Luiz, rotule droite enserrée par des bandages, n'a jamais semblé au bord de la rupture. Comme si l'air de la Ligue des champions, plus familier que le climat de la Ligue 1, régénérait son organisme. Mis à part un temps de retard sur le but de Messi, l'ancien joueur de Chelsea, du haut de ses 190 cm, a ainsi