Paris dans La Curée de Emile Zola

I. Paris aux yeux de Emile Zola

Tout d’abord, on remarque que Paris est évoqué dès la première ligne.
Emile Zola donne une image de Paris positive. A la première ligne, il ya une personnification de Paris : « Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert ». Cette personnification donne une image de Paris vivante et très dynamique.
C’est une ville ou l’argent est une des principales préoccupations de la population.
C’est également une ville très bruyante aux yeux de Zola car il la qualifie comme ayant « au fond de la cohue un frémissement sourd » et « un bruit naissant de pièces de cent sous, des rires clairs de femme, des tintements encore affaiblis par la vaisselle et les baisers » . Il y a un effet ici d’accumulations, d’exagérations et donc la présence d’une hyperbole. Cela ne fait que confirmer le fait que c’est une ville très dynamique.
Mais Paris n’est pas une ville où le beau temps y est souvent présent. Emile Zola le précise grâce à un champ lexical de la météo et du mauvais temps : « écume », « couvrir Paris entière », « pluie chaude d’écus », « dru ».
Malgré ces inconvénients, la capital française est une ville qui se métamorphose grâce à un « vaste projet de la transformation de Paris » qui consiste à démolir afin de construire de voies nouvelles et de nouveaux quartiers. C’est une ville très présente sur le marché de l’immobilier car il y a des « ventes des terrains et des immeubles…aux quatre coins de la ville ». Zola va jusqu’à qualifier ce projet de « luxe ».

II. Quelle relation entre Paris et Aristide Saccard

Dans cet extrait, il y a peu d’informations sur les relations qu’entretiennent Aristide Saccard et Paris.
Malgré tout, à la ligne onze on a l’impression que Saccard connaît bien la ville de Paris puisqu’il y a écrit qu’il « sentait venir ce flot montant de la spéculation, dont l’écume allait couvrir Paris », et il ne s’est pas trompé. Mais en même temps, on sent qu’il découvre