Brochard Tiffen Le 21 février 2014
Groupe A3

Sujet : L'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions politiques et aux mandats électifs, soit la parité.

Depuis plus de 200 ans, la parité entre les hommes et les femmes n'a cessé de progresser. Bien que la parité désigne au sens large une égalité entre les hommes et les femmes, elle prend égalment un sens restreint en ne s'appliquant parfois qu'à la vie politique. Déjà, en 1791, Olympe de Gouges, qui était une femme de lettre française, devenue une femme politique et féministe, écrivit dans le préambule de sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale ».

L'article 10 de cette même déclaration dispose en outre que « la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». On a observé, à partir de la fin du XVIIIe siècle un mouvement progressif d'émancipation des femmes, non seulement dans la sphère privée (lutte pour la reconnaissance d'un statut civil propre, l'accès aux études et à l'emploi, le droit à l'interruption volontaire de grossesse, etc.) mais aussi, et c'est à ce fait que nous nous intéresserons, dans la sphère publique, notamment en ce qui concerne l'égalité politique.

Alors que le droit de vote destinée au femmes est accordé en 1893 en Nouvelle-Zélande, ce n'est que le 18 mars 1944 que ce droit est annoncé en France. Pour la première fois, le 29 avril 1945, à l'occasion des élections municipales, les femmes découvrent l'isoloir et 15000 d'entre elles sont alors élues conseillères municipales.

Toutefois, cinquante ans après, le débat sur l'égalité homme-femme en politique semble toujours aussi vivace et, en 1989, le Conseil de l’Europe organise un séminaire sur la « démocratie paritaire », faisant