Parkinson
La conduite automobile représente pour bon nombre un pouvoir dont on aurait du mal à se passer, une liberté évidente, une facilité de déplacement quand des difficultés motrices gênent ou empêchent la marche.
Mais il ne faut pas oublier les risques de manifestations de la maladie :
- Tremblements des mains sur le volant et des pieds sur les pédales.
- De soudaines raideurs.
- Lenteurs de mouvements (passer une vitesse) ou de réaction (freiner).
- Fatigabilité.
Sans compter les risques d’effets secondaires des médicaments tels que :
- Les dyskinésies (mouvements involontaires).
- Les hallucinations.
- Un état hyperactif.
- Un endormissement progressif ou soudain.
- Des nausées.
Le traitement médicamenteux débute généralement à petites doses avec une augmentation progressive de la posologie en fonction de la tolérance et de l’efficacité sur les symptômes. Cette prise en charge nécessite une collaboration étroite entre le malade et le médecin.
Les médicaments contre la maladie de Parkinson sont quasiment tous classés : niveau 2.
Lorsqu’un nouveau traitement est prescrit, il est toujours préférable de s’abstenir de conduire jusqu’à stabilisation de ses effets. Ensuite, le médecin évaluera au cas par cas la capacité à conduire. .
Il est donc possible de conduire en toute sécurité même en étant atteint de la maladie de Parkinson mais par prudence, de nombreux patients évaluent leur aptitude à conduire sur des stimulateurs de conduite.
D’après des études réalisées sur ces stimulateurs, des chercheurs ont constaté que les « conducteurs » Parkinsoniens, au début de la maladie, faisaient même moins de fautes que les sujets en bonne santé. Mais le nombre de fautes augmentent évidemment avec la progression de la maladie. Car la perception de la situation est souvent