Part vite et revient tard de fred vargas
Il y a quatorze ans Joss Le Guern avait été capitaine de bateau en Bretagne dans la ville de Guilvine. Il avait fait de la prison après avoir rossé à un armateur. Cet armateur avait été le responsable de la mort de deux marins et il avait fait couler le bateau de Joss. Après neuf ans de prison, il ne pouvait plus exercer son métier de marin et il s’installa à Paris. Plus tard, lorsqu’il était dans un bar, il a fait un rêve et dans son rêve, il a parlé avec son arrière-arrière-grand-père Nicolas Le Guern qui lui a conseillé de faire le métier qu’il avait exercé en 1832, c’est-à-dire d’être un crieur. Joss décida alors de suivre le chemin de son arrière-arrière-grand-père et il devint le crieur de la place Edgar-Quinet. Il déclamait les nouvelles chaque jour, le matin et le soir. Un jour, Joss reçut des messages très étranges qui parlaient de fléau, de la peste et de la mort. Inquiet, Hervé Decambrais, vieil homme érudit qui hébergeait Joss dans sa petite pension, commençait ses recherches pour révéler le sens caché de ces messages. D’un autre côté, le commissaire de la brigade criminelle, Jean-Baptiste Adamsberg reçut une femme très inquiète à cause des tags en forme de 4 à l’envers accompagné des lettres CLT sur quasi toutes les portes de son immeuble. Le commissaire Adamsberg a pris l’affaire au sérieux lorsque d’autres immeubles sont touchés et lorsque Joss Le Guern et Hervé Decambrais parlent au commissaire des messages «spéciaux ». Adamsberg se rend compte que toutes les portes des immeubles n’étaient pas peintes. Dans chaque immeuble il restait une porte sans le 4. Le 14 septembre, Decambrais appella Adamsberg pour l’avertir du premier meurtre. Ce premier meurtre était annoncé par Joss dans la criée. Lorsqu’Adamsberg a trouvé le corps, il était couvert de charbon. En effet l’assassin voulait montrer que la victime était morte à cause de la peste qu’on appelait « la mort noir ». Mais en vérité, les victimes de la peste n’étaient pas noires, c’était