partage de l'eau moyen-orient
Le Moyen-Orient est l’une des régions du monde les plus affecté par l’aridité. Cette région se trouve entre la Turquie, l’Egypte et la péninsule Arabique. Les divers conflits du Moyen-Orient sont tendus surtout concernant l’enjeu vital dans cette région aride, l’eau. Certains Etats s’approprier les réservoirs d’eau au dépens de leurs pays voisins. On peut ainsi citer les tensions entre l’Irak, la Syrie et la Turquie à propos de l’Euphrate et du Tigre. Le litige entre Israël, la Syrie et la Jordanie à propos du Jourdain. Et enfin la tension constante entre les pays riverains du Nil, particulièrement l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie. Les deux régions les plus sensibles actuellement sont le bassin du Jourdain et la vallée de l’Euphrate.
On peut alors se demander s’il existe une solution possible à ce conflit ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans une première partie qu’une paix semble impossible puis dans une seconde partie nous observerons les solutions qui peuvent être envisagées.
I) Si le partage de l’eau au Moyen-Orient semble une paix impossible…
Tous les pays arabes de la région souffrent d’une pénurie d’eau ou de stress hydrique. Selon Pierre-Alain Clément, spécialiste du Moyen-Orient, « c’est l’effet de trois facteurs : le taux de croissance démographique combiné à une forte urbanisation, la mise en oeuvre d’ambitieux projets de développement agricole nécessitant une importante irrigation et enfin la dégradation des ressources existantes comme la salinisation des nappes phréatiques ». En effet, pour le facteur démographique on peut prendre pour exemple la Palestine et au-delà la Jordanie qui disposent de ressources hydrauliques faibles. La situation risque de s’aggraver dans les années à venir en raison de la croissance de la population qui dans les zones de peuplement musulman est de l’ordre de 3.5 % par an, la population doublera d’ici 2030. Dans le cas d’Israël, la croissance n’est pas négligeable