Partie de commentaire composé-"les fleurs du mal" (le serpent qui danse)
A-Un portrait en mouvement.
On peut voir que dans les premières strophes du poème, il y a une distance physique entre le poète et la femme.
C'est à partir de la strophe 5, qu'on peut voir le premier déplacement de la femme comme il est dit «A te voir marcher en cadence» puis le deuxième déplacement à la strophe 7: «Et ton corps se penche et s'allonge».
Aussi le poète est fasciné par le mouvement de la femme: «chère indolente»(v1) (mou, lente...) qui montre que le poète est attentif à son corp, à sa démarche.
Enfin, à la strophe 8, « Quand l'eau de ta bouche remonte au bord de tes dents », il y a un rapprochement physique, un baiser.
B-Sensualité.
Après les démarches de la femme, une forte sensualité est mise en valeur au début du poème.
Comparaison entre le corps et l'étoffe : «De ton corps si beau, comme une étoffe vacillante...», d'où «étoffe» représente un tissu précieux et «vacillante» signifie souple, brillant comme la peau du serpent puis le vers 4: «Miroiter la peau !» qui nous indique vraiment la clarté de sa peau.
Antithèse avec les parfums: «Sur ta chevelure profonde aux âcres parfums», où «âcres» ramènent à la transpiration donc à la sensualité.
A la strophe 5, «marcher en cadence» montre aussi la sensualité de la femme qui danse. Le «On dirait un serpent qui danse» exprime clairement le titre du poème.
A la strophe 6, «fardeau», «paresse, «balance», «mollesse» et «éléphant», donne un effet sensuel par les allitérations en «l», «r» et «s».
Auprès des mouvements, strophe 7, «ton corps se penche et s'allonge»,vers 1, nous montre que la femme s'offre totalement au poète.
Et «plonge ses vergues dans l'eau», vers 4, nous montre le plaisir caché entre le poète et la femme: «vergues» est un paronomasse, c'est à dire, un mot qui a les mêmes sonorités d'un autre mot mais de sens différents. Ici «vergues» signifie une pièce placée dans le mât du bâteau pour fixée les voiles, qui est opposé au sex