Partis politiques
Selon la jurisprudence du Conseil Constitutionnel et du Conseil d'État, rappelée par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, « est considérée comme parti politique la personne morale de droit privé qui s’est assigné un but politique : si elle a bénéficié de l’aide publique (art. 8 et 9 de la loi du 11 mars 1988) ou si elle a régulièrement désigné un mandataire financier (art. 11 à 11-7) ; et si elle a déposé des comptes certifiés par deux commissaires aux comptes auprès de la CNCCFP (art. 11-7)1. »
Selon cette définition, la CNCCFP comptabilisait 221 formations politiques en 20082.
Partis parlementaires (législature 2007-2012)[modifier]
Les partis parlementaires dits « nationaux » sont ceux présents sur l'ensemble du territoire français (à tout le moins sur l'ensemble du territoire métropolitain). Les partis parlementaires dits « régionaux » sont, en général, des partis d'outre-mer affiliés/associés ou non à une formation métropolitaine.
Partis parlementaires nationaux[modifier]
Les partis parlementaires sont les partis ayant des élus à la représentation nationale (Assemblée Nationale et/ou au Sénat).
Partis de gauche
Parti communiste français (PCF)
Parti dirigé par Pierre Laurent. Partagé entre 3 "courants" ou tendances principaux :
« Refondateur » (dont Patrick Braouezec, député de Saint-Denis), représente autour de 20% du parti. Toutefois, Patrick Braouzec et bon nombre d'élus et de ses partisans de cette tendance ont quitté le parti pour rejoindrre la Fédération pour une alternative sociale et écologique ;
« Orthodoxe » (André Gerin, député-maire de Vénissieux, Jean-Claude Danglot, ex-secrétaire fédéral du Pas de Calais), environ 20% du parti aussi ;
« Huiste » prônant une alliance avec le PS, c'est le courant de la direction qui pousse à l'ouverture vers le mouvement social et les autres forces de gauche, majoritaire dans le parti[réf. nécessaire].
Note : Officiellement, le