COMMENTAIRE DU POEME DE VICTOR HUGO : CLAIR DE LUNE

Dans le célèbre recueil de poème de Victor Hugo : Les Orientales , un poème particulier ,Clair de lune met en scène une nuit calme et parfaite cependant troublée par un corps étranger .Tout au long de ce poème « la sultane » va se questionner sur ce corps étranger afin de pouvoir y associer un nom.
Tout d’abord on remarque que la première strophe a pour rôle de mettre le lecteur dans le contexte du poème : une nuit calme. Le champs lexical de la douceur et du calme est ici exprimé : « sereine » ; « libre » ; « ouverte à la brise » ; « brode les noirs îlots » . Ensuite c’est au vers 5 , début de la deuxième strophe que le calme est rompu : « de ses doigts en vibrants s’échappe la guitare ».Les mots « vibrant » et « s’échappe » exprime clairement la rupture dans le déroulement banal de la nuit. A’ partir de ce moment , la sultane entend des bruits troublants sur lesquelles elle se questionne . Des vers 5 à 12 , les questions que se pose la sultane sont présentées au lecteur ce qui exprime la curiosité évidente du personnage : « est ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos ? » ; « Sont ce des cormorans qui plongent tour à tour ? »Cette série de questions fait réfléchir le lecteur qui de pose lui-même des questions sur ce qui vient troubler la nuit. A’ la quatrième strophe , la sultane élimine d’un seul coup toutes les hypothèses précédemment décrites d’une manière sûre et définitive en employant la conjonction de coordination « ni » : « Ni le noir cormoran » ; « Ni les pierres du mur » ; « Ni le bruit cadencé du lourd vaisseau ». Cette élimination soudaine des précédentes hypothèses nous amène à penser que la sultane a enfin découvert quel était ce troublant corps étranger .
Dans la cinquième strophe la sultane décrit ce qu’elle voit , les termes employés nous font penser à une baleine : « sacs pesants » ; « flancs ». Cette hypothèse est confirmée car si l’on reprend les questionnements