Pas de moi
23.01.2012
Circoncision, les dommages psychologiques
"Quelle est cette drôle de chose au bout du pénis ?
"- L'homme." "… non seulement le corps de l'enfant ne nous appartient pas
"mais… son sexe nous appartient encore moins."
Françoise Dolto[1] Une enquête[2] a montré que frapper les enfants les rend agressifs. Tirant la même conclusion, une deuxième étude[3] montre que leur QI en est amoindri. Comment la circoncision ne comporterait-t-elle pas le même risque ? Si un tiers (seulement !) des circoncis pour nécessité médicale à l'âge adulte peuvent se targuer de bénéfices érotiques, certains circoncis souffrent de troubles mentaux que la psychothérapie a révélés consécutifs à l'opération. Bien que son message soit toujours peu entendu, Freud, au tout début du XXème siècle, a apporté à l'humanité une grande découverte : la répression de la sexualité infantile est la première cause des maladies mentales. Le refoulement génère l'inconscient – redécouvert après Sophocle de façon scientifique cette fois-ci – c'est-à-dire la folie ordinaire, aux multiples formes. Les mutilations sexuelles sont la forme la plus brutale de cette répression dont les diverses conséquences ont été largement commentées par la psychanalyse et la psychiatrie. La principale, exploitée par certains des grands de ce monde qui ont malheureusement entraîné à leur suite bien des peuples, est l'hyperexcitabilité de la victime. Cela provoque une grande aptitude à être manipulé et soumis, le but ultime. Mais c'est là le b a : ba de la psychanalyse. Si le crime mineur de la circoncision passe inaperçu, ses conséquences psychologiques sont redoutables. Consciemment commis par l'élite, il l'est inconsciemment par la grande masse. Les victimes des mutilations sexuelles rendent ainsi