Pas de titre
Enfin, un certain décalage se dessine entre le but et le moyen : pour fortifier l’âme d’Elmire et « réparer le sang » qu’elle avait perdu, Tartuffe « but quatre grand coup de vin ». Cet effet de décalage renforce le grotesque et l’hypocrisie du personnage.
L’utilisation de l’adverbe dans la réplique : «fort dévotement il mangea deux perdrix » est ironique. Dorine veut faire entendre le contraire de ce qu’elle dit, c’est ce qu’on appelle l’antiphrase. L’expression la plus juste, serait dans ce cas «avidement». En réalité ce qu’il adore ce n’est pas dieu mais les deux perdrix.
I) conclusion :
Molière, dans cette scène dénonce les motivations réelles de l’imposteur et l’aveuglement total d’Orgon. Le portrait de tartuffe par Dorine est très satirique : Molière y peint avec ironie et férocité la dévotion