Pascal, fragment 172, pensées
L'existence de l'homme est divisée en différents temps, en constant mouvement, le présent, insaisissable et fini avant même qu'on ai la possibilité de le ressentir, le passé, toute les actions révolues et sur lesquelles on ne peut pas revenir, et enfin le futur, les événements qui ne sont pas encore arrivés et qui restent imprévisibles. Il n'est pas rare que l'on regrette certaines actions passés et que l'on cherche a anticiper l'avenir, mais le seul temps sur lequel nous avons la possibilité d'influer nous le fuyions. Le problème est que l'homme n'arrive pas à ce satisfaire de l'instant présent, il reste soit tourné vers le passé immuable, soit il est porté sur l'avenir incertain. Comme le dit explicitement Pascal, le présent est blessant. S'il ce passe quelque chose qui nous plait on voudrait que le temps s'arrête, mais il continue et nous voilà contraints a regretter les instants plaisants. De même, si une chose désagréable arrive on espère qu'il passe plus vite, seulement, le temps qui passe nous rapproche de la fin de la vie. C'est en cela que l'avenir représente une menace et que le passé devient un havre de souvenirs teintés de mélancolie, on appréhende le futur et on regrette le passé malgré les erreurs que l'on a pu commettre. Mais le présent ne peut se concevoir sans un avant et un après. Le présent est encadré par le passé et l'avenir. Ce sont