Passation de consignes
Nabil Khoury Jean-François Reid
La couverture d’une transaction en devise étrangère
Le 30 janvier 2005, une PME vend un chargement de marchandise à un client américain. La facture s’élève à 500 000$US et est payable en monnaie américaine le 30 mars suivant. Le 30 janvier, le taux de change au comptant est de 1.2400$CAN/$US. Le montant total de la recette anticipée s’élève donc ce jour là à 620 000$CAN. Le trésorier de l’entreprise ignore toutefois ce que ces 500 000$US vaudront le 30 mars suivant, compte tenu des fluctuations imprévisibles du taux de change entre le dollar américain et le dollar canadien.
La couverture d’une transaction en devise étrangère (suite) Si l’entreprise ne désire pas spéculer sur le cours du dollar américain, il lui faut alors contrôler son risque de change. Ce contrôle peut se faire en couvrant le risque.
La couverture d’une transaction en devise étrangère (suite)
Le principe de cette technique de couverture est que si le cours du dollar américain baisse, la perte subie lors de l’achat des devises canadiennes sera compensée par un gain opposé réalisé sur la valeur marchande du contrat de compensation. Cette technique de couverture peut s’appliquer de trois manières différentes : Contrat à terme sur devises étrangères, Contrat à livrer (ou forward) sur devises étrangères, ou Contrat d’option sur devises étrangères. Par souci de simplification, nous limiterons notre discussion aux deux derniers instruments négociés au comptoir.
La couverture d’une transaction en devise étrangère (suite)
Le 30 janvier 2005
Détails
Le 30 janvier 2005, la PME vend de la marchandise aux ÉtatsUnis pour 500 000$US et s’attend à recevoir le payement le 30 mars 2005. Le taux de change au comptant le 30 janvier est 1.24$Cdn/$US
Position non couverte
Position couverte avec contrat forward
Prendre position longue dans un contrat « forward » négocié au comptoir au prix de : 1.2375$Cdn/$US