Pastiche d'un poème de Victor Hugo
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Demain, dès l'aube, à l'heure où tu franchiras l'entrée...
Demain, dès l'aube, à l'heure où tu franchiras l'entrée,
Je vais partir. Vois-tu, je n'en peux vraiment plus.
Je vais finir par souffrir, finir par m'envoler.
Je suis restée plus longtemps qu'il n'aurait fallut.
Je garderais les yeux rivés sur mes pensées,
Sans avoir de remords, sans étendre mes ennuis,
Seul, vivre, le cœur léger, me laisser emporter.
Heureuse pour toujours, le temps s'arrêtera sans lui.
Je ne penserai ni à toi le soir venu, ni aux autres que j'aimerai les soirées d'après,
Et quand tu parleras, tu ne m'entendras plus te dire que je veux me détruire à tout jamais.
Texte d'accompagnement du pastiche
«Demain, dès l'aube, à l'heure où tu franchiras l'entrée...»
Mon pastiche reprend le poème de Victor Hugo qu'il a intitulé « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne...» et que je renomme « Demain, dès l'aube, à l'heure où tu franchiras l'entrée...». Pour me guider lors de ma rédaction, j'ai tenté de reproduire le plus fidèlement possible son texte en suivant des lignes directrices, soit celles des thèmes, du rythme, de la ponctuation et des tonalités.
D'abord, comme il y a de l'amour entre les deux personnages de l'auteur, il y en a aussi entre les miens mais traité d'une manière différente. À l'origine, le narrateur ne peux plus vivre aussi loin de l'autre, par contre dans mon texte, il ne peut vivre plus longtemps avec l'autre. Je reprend aussi son thème de la mort, sous forme de suicide qui créer un effet de surprise à la fin. Comme pour Victor, ce n'est seulement qu'à la troisième strophe que le lecteur découvre qu'il se trompe. En effet, dans son texte, on croit que les deux personnages vont se rejoindre et jamais nous n'avions pensés que l'un d'eux était