Pate a papier
Marion BOYER Maitre de Stage:
2008/2009 Tuteur de Stage: M. Claude Daneault
Introduction
Dans le cadre de mon diplôme Universitaire Technologique en Génie Chimie – Génie des Procédés., j'ai effectué un stage de 10 semaine au Centre Intégré en Pâte et Papier (CIPP) à l'Université du Québec à Trois-Revires. Ce centre effectue des recherches qui contribuent au développement et à l'amélioration de l'industrie papetière au Canada.
Dans cette industrie, il existe différents problèmes qui peuvent survenir au cours de la fabrication du papier. Mon stage portera sur un problème aussi bien écologique, qu'économique, la fermeture des circuits d'eau blanche.
L'industrie des pâtes et papiers consomme d'énormes ressources énergétiques, aquatiques et forestières. Aux États-Unis, les industries de pâtes et papier occuperaient maintenant le troisième rang sur la liste des principaux pollueurs. Au Canada, cette industrie serait à l'origine, selon les estimations de 50% de tous les déchets rejetés dans un milieu aquatique et d'environ 5,6% des contaminant couramment émis dans l'atmosphère par des sources industrielles connues. L'industrie cherche donc à réduire sa consommation d'eau fraiche et de sa production d'effluents en fermant progressivement les circuits d'eau blanche. La recirculation des eaux blanches permet d'économiser l'énergie et le coût de traitement des effluents. Elle permet aussi d'éviter la perte de fibres dans les effluents et donc d'augmenter le rendement de la matière première. Cependant, la recirculation de l'eau blanche entraine l'accumulation de matière dissoutes et colloïdales. Ces contaminants sont souvent chargés négativement, interagissent avec des additifs polymériques cationiques nécessaires à la fabrication du papier et donc modifient les propriétés physiques et optiques du papier. Comme l'acide polygalacturonique (PGA),