Patrick dils
Les circonstances[modifier]À l'époque, c'est un jeune homme de 16 ans un peu fragile et immature.
Le 28 avril 1987, il est interpellé à la sortie de son travail dans un restaurant de Montigny-lès-Metz où il est en apprentissage. Après trente-six heures de garde à vue et d'interrogatoires sur plusieurs jours, il finit par avouer avoir commis ce meurtre et déclare qu'il ne sait pas pourquoi il a tué ces enfants.
Le 30 avril 1987, il est inculpé d'homicides volontaires et écroué à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Il se rétractera bien vite auprès de son avocat, mais la juge d'instruction n'en décidera pas moins une reconstitution pour le 7 mai, au cours de laquelle il admet toujours le crime. Selon ses parents, il n'aurait pas réalisé en quoi consistait cet acte de procédure pourtant capital. Mais, le 30 mai 1987, il écrit à son avocat pour se rétracter.
Selon l'émission "Faites entrer l'accusé" sur France 2 en mai 2007, le premier procès se serait déroulé dans des conditions difficiles pour la défense : Patrick Dils s'exprime peu, complètement abasourdi, effrayé et intimidé par la Cour d'Assises. Il est de plus victime d'une rage de dents et ne prononce qu'une dizaine de mots.
Le 27 janvier 1989, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la Cour d'assises des mineurs de la Moselle. Le fait qu'il soit mineur n'aura pas été pris en compte, or l'excuse de minorité, question posée systématiquement aux jurés, aurait permis de diviser la durée de la peine par deux (loi actuelle ; à l'époque, l'excuse de la minorité aurait réduit la peine à un maximum de 25 ans). Pour la première fois depuis avril 1987, ses parents sont autorisés à le