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La Protection du patrimoine
Dossier mis à jour le 10.03.2014
Article mis à jour le 10.12.2013
Sur la toile publique
Des dispositifs de protection du patrimoine se mettent en place en France dès la Révolution française. Mais c’est véritablement au XIXe siècle que naît une politique publique du patrimoine avec la création du concept de monument historique. Tout au long du XXe siècle, la législation de protection du patrimoine s’étoffe et accompagne l’évolution de la notion même de patrimoine, constitué désormais de biens matériels et immatériels. Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) se met place en 1972 l’idée de patrimoine mondial de l’humanité. 100 ans après l’adoption de la loi de 1913 sur la protection des monuments historiques, un nouveau projet de loi sur les patrimoines a pour ambition de rendre les dispositifs de protection « plus lisibles mieux adaptés aux enjeux actuels et futurs ».
Construction de la politique de protection du patrimoine
Le pouvoir reconnu à l’Etat en matière de protection du patrimoine résulte historiquement de l’héritage reçu à la Révolution et de la prise en charge des biens de l’Eglise en 1905. L’Etat se dote progressivement d’une administration, de crédits et d’instruments juridiques qui lui permettent d’assumer cette responsabilité ; il définit un ensemble de critères d’appréciation destinés à opérer une sélection et une hiérarchisation des biens à sauvegarder. Jusque dans les années 1960, la protection du patrimoine est considérée comme une affaire de spécialistes, et est confiée aux historiens de l’art, avant que l’opinion publique ne s’en saisisse et ne manifeste son intérêt à la fois pour un patrimoine de proximité, plus diversifié, et pour un élargissement du