Paul éluard

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ELUARD : Capitale de la Douleur (1923)

Capitale de la douleur est le premier recueil de Paul Eluard, il parait en 1926. Ce recueil comprend une centaine de poèmes, dont les deux tiers avaient déjà été publiés dans des plaquettes antérieures. Le titre originel prévu était "L'art d'être malheureux" mais au dernier moment Eluard lui substitua "Capitale de la douleur", appellation plus poétique. Mais quelle est cette Capitale, Paris où réside le poète et où il vit douloureusement ou Gala, son épouse, qui est est le coeur de son royaume et qui le fait tant souffrir en raison de ses passions. On peut aussi comprendre le titre comme le superlatif de la souffrance, de la douleur. Le titre est en soit une énigme. Mais ce titre énigmatique ne doit pas masquer les cris de désarroi qui retentissent à chaque vers et l'emportent sur les chants de bonheur amoureux. Les jours sont nostalgiques, des jours de pluie, de miroirs brisés, de malchance. Mais Eluard ne capitule pas devant l'adversité, il veut dissiper la "brume de fond" où il se meut et la fin du recueil est résolument optimiste "Je chante pour chanter, je t'aime pour chanter", il appelle le "grand jour" ou il respirera "les parfums éclos d'une couvée d'aurores". Le recueil a bien été écrit par un être qui, à de nombreux indices, se savait délaissé par celle qu'il aimait. Gala venait de rencontrer le peintre Salvador Dali et quittera

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