Paul eluard a l'intérieur de la vue le cinquième poème visible
Le poète puise son inspiration dans le monde qui l’entoure. Paul Eluard, par l’intermédiaire de son poème, évoque, suggère un monde vaste, qu’il est difficilement de borner. En effet, la forme du poème peut nous donner un indice. Le poème est en vers libres, et de plus il est composé d’une seule et unique phrase, sans ponctuation, excepté le point final. Cet effet de longueur marque le caractère « innombrable » (v. 1 + 3) de la Terre. Les grandes villes ressemblent à une « rivière d’yeux et de paupières » (v. 13). Cette impression de longueur est aussi renforcée par l’assonance en « i » dans les vers un et trois. L’auteur confronte aussi avec un oxymore les mots « limite » et « étendu » (v. 23), qui montre l’échelle à laquelle on considère le monde. L’énumération au vers 5 de ce qui constitue notre environnement : « des formes des couleurs des gestes des paroles » est une autre preuve de la diversité qui nous entoure. Enfin, Eluard est comme un enfant qui « enfante les mystères » (v. 29) de notre environnement, en restant certainement perplexe. Un monde vaste qui cependant reste injuste et anarchique. L’auteur critique le côté injuste et anarchique du monde dans lequel on vit. On pourra d’abord remarquer que le mot terre, employé à plusieurs reprises, ne comporte